Oasis de Tigmert et Amtdi

Après deux jours dans les palmeraies, sans wifi ni téléphone (nous n'avions pas le bon opérateur...), nous sommes arrivés à Tafraoute, la ville !

Nous apprenons l'horrible nouvelle des attentats à Paris. Que dire, sinon que les marocains sont consternés, eux aussi. Ici, la vie et le voyage continuent.

Le petit déjeuner est pris dans un café de la rue principale de Mirleft, qui garde son caractère d’antan. Ambiance sympathique et décontractée. Peu de monde, seuls quelques européens qui résident ici profitent de la douceur aux terrasses des cafés.

Nous quittons Mirleft et ses belles plages en direction du sud.  

 Nous longeons la côte et ses falaises abruptes jusqu'à Sidi Ifni, puis nous pénétrons dans les terres arides du sud marocain. Des plantations de figuiers de barbarie couvrent toutes les montagnes. Un nouvel or vert, l'huile de pépins de figue de barbarie, est développé de manière extensive. Il faut une tonne de pépins pour faire un litre d'huile. Du travail pour les femmes... 

 

 

 

 

 

 

 

 Un peu plus loin, à la coopérative d'huile d'argan, Brigitte s'est installée avec les femmes. Aïe les doigts, mais elle a mis de l'ambiance dans la salle de concassage !

Nous approchons de Goulmim, et quelques km avant nous allons voir la station thermale de Abayno. Bain séparé pour les hommes et les femmes, sauf après 18h. Tant pis, nous prendrons seulement un thé à la menthe après notre pique-nique, et l'endroit est charmant, bien que vieillot ...

Quiz : que signifie P.PREVERT à droite sur la photo ?  Réponse : Parking Privé. Évident phonétiquement ...

Nous traversons le gros bourg de Goulmim sans nous arrêter. Larges avenues à 4 voies, avec lampadaires et peinture des trottoirs, troncs d'arbres et drapeaux partout. C'est que le Roi Mohamed VI pourrait venir. Il était dans le sud pour les quarante ans de la Marche Verte, mais un vilain rhume l'a conduit en France...

 

 

 

 

 

Arrivés chez notre hôte Brahim, nous prenons possession de notre chambre. Petit tour des lieux et filons faire un tour dans la palmeraie.

 

 

Un musée présenté par un homme érudit, un jardin façon "Majorelle" chez un colonel italien résident ici, avec quelques français, et des dattes qui mûrissent au soleil terminent notre journée

Le lendemain, déjeuner comme d'habitude en terrasse, avec vue sur la ferme voisine. Je vous rassure, la nuit fut calme et excellente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Allons voir les sources qui irriguent la palmeraie. Elles forment deux petits lacs, l'un saumâtre, l'autre d'eau douce.

 

Nous continuons la route en direction d'une autre palmeraie, Amtdi.

 

 

Halte dans une épicerie pour le ravitaillement. Zoom sur Brigitte, dans la boutique, qui fait office de magasin général !

 

 

En chemin, les contrées sont désertiques.

Mais ou sont les indiens ?

L'arrivée à Amtdi impressionne, avec l'agadir haut perché et les falaises étroites.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Il est encore tôt, et nous faisons une marche pour remonter la vallée. 

 

 

 Labour avec un âne, canaux d'irrigation, et au fond, la source qui forme une guelta, avec un arbre aux jolies racines. Images qui rappellent le voyage à Oman ! 

 

 

 Cette nuit, nous avons réservé une maison berbère. Régis, le propriétaire, pratique la médecine chinoise à Bourgueil. Confort assez sommaire et rude au niveau de la literie, le reste est bien. Son ami Abdou nous donne les clés et nous prépare un bon tajine de boeuf pour le soir.

Avant de quitter cette oasis, il faut monter en haut de la montagne pour visiter l'agadir fortifié. Agadir signifie grenier, et a été utilisé jusqu'en 1962 pour protéger toutes les richesses du village des razzias des voisins. Après 62, les français sont arrivés et la paix s'installa.

Belle et vaste construction fortifiée en pierres sèches, comprenant 80 réserves pour les familles, le bétail et même les ruches.

 

 

 

 

 

Notre guide redescend avec l’âne qui a aidé Brigitte à monter !

 

Nous achevons ainsi notre séjour à Amtdi, et repartons pour Tafraoute. A bientôt.