Nous allons à Oualidia. Sortie de Marrakech par une route à 4 voies, mais vitesse limitée à 60 km/h. On va mettre plus de temps qu'en 1985 ! Habitude oblige, nous prenons les petits raccourcis par Oulad Amrane, Lgarbia, etc. Las, le goudron est d'origine, et nous oblige souvent à rouler à côté de la route, sur la piste des tracteurs. Irrigation, grandes fermes, quel changement. De temps en temps, un paysan laboure avec un âne attelé à un cheval, à l'ancienne, entre des parcelles clôturées par des cactus.

L'arrivée à Oualidia est décevante : le brouillard est épais et la visibilité nulle. Nous décidons d'aller déjeuner à l'Hippocampe. Araignée succulente ! Puis le soleil perce, et nous revoyons le film de nos weekends... 

La plage accueille des pécheurs qui font griller le poisson. Les huîtres sont vendues au pied de la mobylette. Et la passe est toujours aussi accueillante ! 

Extraordinaire : un pêcheur nous reconnaît, et nous parle des caravanes, d'Yvon Caty ...  Quelle mémoire !

Oualidia nous conquiert une seconde fois !  Ça nous donne envie d'y revenir dès que nous prenons la route de Safi.

A Safi, Le Cheval Blanc, notre Riad pour la nuit est fort sympathique. C'est depuis la terrasse, avec vue (de nuit) sur le port, que je blogue et que Brigitte continue son carnet de voyage. On est sérieux, n'est ce pas ! La bouteille de Ricard n'est pas visible sur les photos... 

Au matin, petit déjeuner sur la terrasse avec vue sur Safi et son château.

 Après un petit tour en ville, le château et le musée de la poterie étant fermés, nous reprenons la route côtière pour Essaouira.

A bientôt.