Allahabad, la ville sainte

Allahabad, ville sainte car un dieu empressé à fait tomber ici sur terre une goutte d'élixir d'éternité.

Après une heure d'embouteillage, nous sortons de la ville (plus d'un million d'habitants). La plaine du Gange est très peuplée, et les 135 km qui séparent les deux villes ressemblent à un village rue, avec les fermes au bord de la route.

Quelques photos volées à travers les vitres (poussièreuses) du bus.

La meule ci-dessous est formée de galettes de bouse séchées, vendues comme combustible.

L'égout est à ciel ouvert et court le long de la route. Les toilettes, quand elles existent, sont directement posées au dessus... Attention au faux pas en faisant son marché !

A l'arrivée sur Allahabad, un immense village de toile attend les pélerins du Kumbh Melah (85 millions de visiteurs en deux mois) qui viennent se purifier au Sangham, rencontre des eaux du Gange et de la Yamuna. Cela ressemble à une gigantesque fête foraine, parfaitement organisée et surveillée par une armée de policiers. 

Nous faisons donc une halte purificatrice.

Nous traversons à pied le village de toile, heureusement pas encore rempli de pélerins.

Des latrines sont plantées régulièrement. Ici, pour les dames !

Les marchands sont déjà là pour vendre les offrandes, comme ce "joli" bateau en papier journal rempli d'oeillets d'inde avec une pastille d'allume-feu à allumer avant le largage sur l'eau.

Nous arrivons sur la berge.. Ambiance bord de mer, plutôt coté méditerrannée !

Les gens sont tous d'une extrême gentillesse. 

Nos visages pâles sont vite repérés, et une famille nous demande de poser avec nous, coutume indienne non expliquée vu que nous faisons les photos avec notre appareil.

Nous terminons la journée emmenés par le chauffeur de notre maison d'hôtes, pour visiter la maison de Nerhu et de sa fille Indirah Gandhi.

Au retour, halte dans un Ashram, réunion d'une vingtaine de temples (beaucoup de poussière et de saleté, mais que de purification !).

Nous passons une agréable soirée avec nos hôtes et d'autres clients, un véritable cowboy et ses deux fils américains et un poète indien de New Delhi avec son épouse.

Excellent repas préparé par la maitresse de maison (et ses nombreux domestiques !).

Le lendemain, nous partons pour 8 heures de route (300 km) vers Khadjuraho.